Notre voyage au Pays de Galles – Jours 4 & 5 et retour

Jeudi

Cette fois, après le réveil routinier de 7h, pas de voyage mais un rapide transfert de la banlieue de Cardiff jusqu’au centre-ville, pour visiter la capitale du Pays de Galles.

Nous nous séparons par classe et nous visitons le château de Cardiff, ses belles salles de l’époque victorienne et ses fortifications normandes.

Puis super visite guidée du Principality Stadium, le stade situé en plein centre-ville qui accueille les matchs de rugby (notamment certains matchs des Six Nations), mais aussi d’autres évènements sportifs (Champions League) et des concerts. Nous découvrons les suites luxueuses ainsi que les places de la famille royale d’Angleterre. Nous visitons les vestiaires ou se sont assis les plus grandes stars du monde (Ronaldo, Madonna, Beyonce…) ainsi que la salle des conférences de presse !

L’après-midi, initiation au cricket : nous découvrons puis pratiquons ce sport datant du Moyen-Age. Nous visitons aussi le stade de cricket et la salle des médias.

Enfin, (dernier) retour dans les familles où nous préparons nos bagages.

Vendredi

Nous partons vers Portsmouth pour y passer l’après midi. Après un voyage de 3h, nous nous posons dans un restaurant. Fish and Chips pour tout le monde !

Après s’être bien restaurés, nous visitons le HMS Victory, situé à côté du Musée de la Royal Navy, l’authentique navire de l’amiral Nelson à la bataille de Trafalgar ! Puis, un dernier moment shopping et on file dans le car pour prendre le bateau.

Comme il a du retard, nous patientons dans le car et nous quittons finalement les côtes vers 23h pour une traversée qui s’avère difficile pour les personnes ayant le mal de mer, car il y a une tempête et la mer est très agitée. Mais, grâce à quelques camarades solidaires (que je remercie), nous pouvons supporter la traversée et personne n’est mort lorsqu’on arrive à Ouistreham à 6h (heure française) le lendemain.

Samedi

Nous retrouvons la France, la sensation de rouler à droite, de tourner dans le bon sens dans les rond-point… Après 3h de route, nous retrouvons aussi Paris, son animation, ses bouchons (on est habitués), et ses…poubelles☹️. Malgré tout, nous retrouvons nos parents bien fatigués mais avec plein de bons souvenirs !

Kenzo

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*Erratum : dans le jour 2, la mine faisait bien 90m de profondeur, et non pas 40m. Désolé pour cette erreur.

PS : un grand merci aux professeurs qui nous ont accompagnés au long de ce voyage. Un grand merci à Pascal, notre chauffeur (qu’il ne faut pas oublier), qui nous conduisit sur tous nos lieux de visite. On pense à monsieur Essel, qui a effectué son dernier voyage linguistique.

Le printemps des poètes

Printemps des poètes 2023_3

Le printemps des poètes est de retour ! Comme chaque année, pendant 16 jours, du 11 au 27 mars cette année, on fête le Printemps des poètes.

Chaque année, il y a un thème différent, cette année c’est Frontières qui a été retenu, l’année dernière c’était L’éphémère.

Le Printemps des poètes sert à célébrer le printemps en poésie. Tous les élèves, de la maternelle au lycée, sont concernés et cela vise à sensibiliser les élèves à la poésie et à encourager la lecture des poèmes comme pratique culturelle.

L’année dernière j’ai eu la chance de participer au printemps des poètes avec ma classe : on a écrit des haïkus (poèmes japonais d’une seule strophe constitué de trois vers) qu’on a illustrés avec le professeur de dessin puis que l’on a récités aux autres classe, et nous avons, bien sûr, découvert beaucoup de haïkus en lecture.

Printemps des poètes 2023_5

Grâce à Mme Josserand, le CDI est décoré avec des guirlandes composées de grues en origamis, des affiches du thème de cette année, mais surtout plein de poèmes et des poèmes illustrés.

Printemps des poètes 2023_4

Il y a aussi des pioches à poèmes (on peut piocher un petit poème surprise), des livres de poésie du CDI et sur les tables nous pouvons lire des poèmes sur le thème « Frontières » et d’autres poèmes plus connus.

Pour plus d’informations vous pouvez aller voir ce site https://www.printempsdespoetes.com/Edition2023

J’aime beaucoup le projet du Printemps des poètes car cela permet de découvrir de nouveaux poèmes, de nouveaux poètes…

Pour les futurs poètes, la RATP organise justement un concours de poésie auquel je participe chaque année. Les 100 meilleurs poètes ont un petit cadeau et ils sont convoqués dans une salle pour découvrir qui sont les 10 premiers de chaque catégorie qui remporte un cadeau en plus. Moi j’ai toujours fini dans les 100 premiers mais jamais dans les dix premiers. Si vous voulez, je peux vous donner à lire mes poèmes des années précédentes.

Camille

Notre voyage au Pays de Galles – Jour 3

Mercredi

Aujourd’hui nous avons pris le car vers 8h, direction Bristol, ses monuments, mais surtout son histoire liées à la traite négrière.

Après un réveil à 7h, nous récupérons tout le monde pour un transfert d’une heure jusqu’à Bristol. Bristol est située dans l’Est de l’Angleterre, quasiment en Cornouailles. C’est une ville anglaise, contrairement à Cardiff qui est au Pays de Galles.

Nous arrivons sur place et nous sommes accueillis par des guides qui nous emmènent faire un tour dans la ville en expliquant l’histoire de chaque monument.

Puis déjeuner à 12h : sandwich et chips pour la plupart. Nous nous rendons sur les docks du port de la ville et nous bénéficions d’un temps libre.

La plupart s’installent dans un café et sirotent leur soda ou chocolat chaud. On flâne aussi sur les docks, sur les anciens chemin de fer…

Puis visite du M Shed, littéralement Musée Entrepôt, pour un sujet plus sérieux : la traite des noirs, durant l’époque classique (17e et 18e siècle).

Puis nous disposons à nouveau de temps libre pour du shopping dans un centre commercial cette fois. Nous achetons des souvenirs pour les familles, ou prenons un goûter…

Et retour dans les familles…

La suite au prochain épisode…

Kenzo

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A la découverte du métier de libraire avec Laurent Sachet

Nous aussi les 5ème A avons la chance de participer au projet « jeune en librairie ». Dans ce cadre Laurent Sachet le libraire de la Chambre verte s’est déplacé jusqu’à notre classe pour nous présenter son métier. Nous avions préparé plein de questions et nous avons pu en une heure seulement en découvrir bien plus sur son métier.

Son parcours professionnel avant de devenir libraire

Quand Laurent Sachet était plus jeune, il n’a pas vraiment fait d’études pour devenir libraire : il a fait des études d’anglais et de littérature. Il pensait peut-être devenir professeur d’histoire-géographie.

Il a commencé à travailler dans une agence de tourisme (pas vraiment de rapport là non plus avec le métier de libraire) mais ce métier l’a vite ennuyé. Alors il a décidé de tenir un magasin de presse et comme la presse ne se vendait pas bien, il s’est mis à vendre également du tabac.

En économisant, il a réussi à acheter « La Chambre Verte » mais, pour devenir libraire, il a quand même dû faire une formation à l’INFL (Institut National de Formation de Libraires).

Chaîne du livre et répartition entre libraire, auteur, éditeur

En ce qui concerne la chaîne du livre et le pourcentage qui revient à l’éditeur, l’auteur(e) et au libraire, Laurent Sachet nous a expliqué comment cela ce passait. Pour un livre, 35 % du prix de celui-ci revient au libraire et 65 % à l’éditeur qui partagera ensuite son gain avec l’auteur.e (le pourcentage qui revient à l’auteur.e varie en fonction du contrat établi).

Par exemple, pour un livre vendu 20 euros, 6 euros reviendront au libraire et 14 euros à l »éditeur et l’auteur.

La journée type de Laurent Sachet

La librairie est ouverte en période normale du mardi au vendredi de 10h à 19h30 et le samedi de 10h30 à 19h30. Lors des périodes de fêtes comme à Noël, la librairie est ouverte plus longtemps.

Sa journée s’organise en différentes tâches : il arrive avant l’ouverture de sa librairie pour faire un peu de ménage, déballer les cartons de livres et les ranger dans les rayons. Puis à l’ouverture, il conseille les clients en fonction de leurs goûts littéraires. Il tient la caisse durant la journée. Parfois, il élabore des vitrines pour mettre en avant certains livres. Sa vitrine du moment est consacrée à Paris avec une sélection de beaux livres sur la capitale.

Avant cela, il a fait d’autres vitrines avec comme thématique la Chine, l’Allemagne, la cuisine, la Saint-Valentin ou encore les pirates.

Avant la fermeture de la librairie, il va dans son bureau pour commander des livres et il s’occupe de la comptabilité de la librairie. Mais ce qu’il préfère reste les vitrines et conseiller les clients. Les tâches qu’ils trouvent ingrate restent la comptabilité, le ménage et déballer les cartons.

Ventes à la librairie

En ce qui concerne les ventes de la librairie, Laurent Sachet nous a expliqué qu’il vendait environ 100 livres par jour mais, évidemment, cela dépend des périodes. Lors des périodes de fête, comme à Noël, il y a beaucoup plus de ventes.

En ce moment les meilleurs ventes sont : Le monde sans fin, la bande dessinée de Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici et Le mage du kremlin, le roman de Giuliano da Empoli.

Nous étions curieux de savoir quel était le livre le plus cher de sa librairie. Il s’agit d’un livre d’art japonais (un beau livre comme on dit). J’ai eu la curiosité de voir ensuite à quoi il ressemblait en passant à la librairie (explique Noam). Le livre est très grand, très lourd. A l’intérieur, les reproductions et les dessins sont magnifiques. Mais le livre coûte 700 euros.

La suite du projet

Dans le cadre de notre projet « jeune en librairie », la prochaine étape sera de découvrir la librairie. Nous irons la visiter en petits groupes au mois d’avril. Et nous aurons la chance d’avoir chacun un chèque-lire d’une valeur de 25 euro pour pouvoir acheter des livres.

Et la crème de la crème, nous aurons la chance de rencontrer un auteur qui viendra au collège ! Cet auteur s’appelle Laurent Contamin et il écrit surtout du théâtre et de la poésie.

Noam, Héloïse, Clémentine, Camille J, Amadou et Nouh

Pour (re)lire l’article de nos camarades de 5eC qui ont aussi rencontré Laurent Saché, c’est ICI

Notre voyage à Cardiff – Jours 1 et 2

Lundi matin (très tôt, quasiment dimanche soir), encadrés des professeurs d’Histoire Géographie M. Essel et Mme Ruz, ainsi que Mme Luce et Mme Godard, nous sommes partis vers Cardiff, au Pays de Galles pour y séjourner près d’une semaine. Hébergés dans des familles d’accueil galloises, nous partirons à la découverte de Cardiff et ses environs, notamment son patrimoine historique. Petit résumé du premier jour avec photos.

Jour 1, lundi

3h15 : notre car part vers le port de Ouistreham pour un transfert d’environ 3h. Dans le car, les plus accros sont sur leurs smartphones mais beaucoup dorment encore.

6h : Notre car arrive à la gare maritime où nous patientons pour le passage des douanes en passant, pour la plupart et encore une fois, sur l’objet devenu essentiel à notre vie : le téléphone (eh oui, encore !).

9h : Le ferry que nous prenons quitte le port et nous prenons notre petit déjeuner à bord. Nous passons à l’heure anglaise (donc il est 8h).

11h (heure anglaise) : Notre bateau passe dans les eaux anglaises (et il commence à pleuvoir).

13h : Nous arrivons à Portsmouth et passons les douanes. Suite à une urgence médicale, le départ pour Cardiff est retardé.

19h30 : Les premiers chanceux vont à la rencontre des familles d’accueil, suivis des moins chanceux vers 20h.

Après il y a eu plusieurs expériences : pizzas pour les uns, incompréhensions et quiproquos avec les familles pour les autres.

Et puis dodo. Le lendemain réveil à 7h !

Jour 2, mardi

Après avoir récupéré tout le monde, nous nous enfonçons dans les terres et nous visitons une mine transformée en musée, the Big Pit mine Museum.

A l’intérieur, on nous habille avec tous les équipements de sécurité : casque, lampe, masque à gaz (on ne sait jamais). Et nous nous enfonçons à 40m sous terre… sans téléphones pour des raisons de sécurité (il n’y aura donc pas de photo).

Puis, nous mangeons et prenons le car pour the Museum of Welsh Life.
Après 1h de transport, nous arrivons sous le rare soleil gallois dans un musée en plein air de reconstitution historique. Anciennes échoppes, maisons celtes, cottages traditionnels, moulins, château…

Puis (encore !) le car, pendant 1h30. Retour dans les familles et dodo.

La suite au prochaine épisode…

Kenzo

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Visite du libraire de La Chambre verte en 5eC

Dans le cadre du projet Jeunes en librairie auquel notre classe participe cette année, nous avons reçu mardi 31 janvier Laurent Sachet, le propriétaire de la librairie « la Chambre Verte » qui se trouve à proximité du collège

Pourquoi la chambre verte ?

Laurent Sachet a nommé sa librairie « la Chambre verte » car il adore un réalisateur de film qui s’appelle François Truffaut, qui a réalisé un film du même nom que la librairie.

Il nous a expliqué comment sa librairie était organisée. Il travaille avec sa femme. Mais en fonction de la fréquentation, il peut employer jusqu’à deux personnes supplémentaires en CDD (contrat à durée déterminé). C’est le cas par exemple, en période de fête, pour Noël.

Alors que lui s’occupe du rayon adulte (la fiction et les documentaires), sa femme est plutôt spécialisée dans la littérature de jeunesse.

Sa librairie n’est pas une librairie spécialisée dans un genre en particulier, elle est plutôt générale. Par contre, on n’y trouve pas de manga car, selon lui, il n’y aurait pas assez de place dans ses rayonnages.

Laurent Sachet organise des vitrines pour embellir sa librairie. Ces vitrines ont des thèmes par exemple : Pirate, Mythologie, Cuisine, Reine d’Angleterre. Pour le thème des pirates, notre ancienne classe de 6ème avait même contribué à cette vitrine en exposant ses travaux sur les romans de piraterie.

Lors de sa venue dans notre classe, Laurent Sachet nous a apporté un exemplaire du Dictionnaire amoureux de la Coupe du monde, écrit par Vincent Duluc car il allait recevoir cet auteur en dédicace pour cet ouvrage.

Avant d’acheter la Chambre Verte, M. Sachet travaillait dans un magasin de presse. Mais comme il ne gagnait pas beaucoup d’argent avec la presse (en effet, les gens achètent de moins en moins de journaux papier), il a commencé à vendre du tabac dans son magasin, ce qui rapportait un peu plus. Quand il a enfin eu assez d’argent, il a pu acheter la Chambre Verte.

La concurrence avec Amazon

Le libraire nous a expliqué ses difficultés par rapport à cette grande enseigne concurrente. Par exemple, il n’arrive pas à égaler les délais de livraison d’Amazon. Il peut tout à fait commander des livres mais il aura parfois des délais de livraison plus grands.

Et évidemment, son choix de livres est plus restreint parce qu’il est limité par la taille de sa librairie. Il n’a donc sur place qu’une sélection de livres moins étendue qu’Amazon.

Mais heureusement, le prix unique du livre* fixé par la loi de Jack Lang évite une fuite en avant encore plus importante…

Nous avons été curieux de savoir quels étaient ses romans, ses lectures préférées. Son auteur préféré reste Marcel Proust avec Sa recherche du temps perdu mais il lit beaucoup évidemment, pour les besoins de la librairie : environ 20 livres par mois pour lui et sa femme. 40 livres au total. Comme ils ne sont que deux, c’est difficile de lire plus.

Fréquentation de la librairie

En général ce sont plutôt les personnes âgées et les collégiens de Jean Moulin qui fréquentent la librairie. La fréquentation varie aussi en fonction des jours de fêtes. Comme par exemple : Noël, Pâques, etc.

Petit retour en images

Maria, Kinza, Lina, Maïly, Oscar et Sacha

Un atelier théâtre pas comme les autres

Les masques de la comédie et de la tragédie sur une mosaïque romaine / Capitoline Museums, Public domain, via Wikimedia Commons

Lundi 13 mars, dans le cadre de l’atelier théâtre, des étudiants de Licence professionnelle « Encadrement d’ateliers théâtre » de l’Université de Paris III, sont venus animer et regarder l’atelier pour apprendre à prendre en charge un atelier théâtre. Il y avait 20 étudiants au total mais seulement deux ont mené l’atelier. Pendant ce temps, les 18 autres étudiants prenaient des notes et regardaient.

Pour ce premier atelier, c’était Gabriel et Olympe qui ont mené l’atelier. Ils ont commencé par se présenter puis nous avons fait un échauffement qui se déroulait en deux parties : une partie qui consistait à s’échauffer le corps (par exemple inspirer en se faisant très grand puis souffler en se relâchant) et l’autre partie qui consistait à s’échauffer la voix (par exemple réciter les voyelles rapidement en faisant un grand sourire). Nous avons fait plusieurs jeux théâtraux pour qu’ils puissent apprendre nos prénoms (par exemple se mettre en cercle puis s’avancer d’un pas en disant son nom et en l’associant à un geste).

Puis nous avons fait des exercices pour travailler les émotions (par exemple imiter une mère qui est dans la jungle et qui tout à coup reçoit une mygale dans le cou et cela la fait beaucoup rire). Et nous avons fini sur une petite mise en scène sur le début d’un texte que nous avons déjà beaucoup travaillé avec Mme Josserand : En famille de Jacques Prévert.

J’ai beaucoup aimé la manière dont Gabriel et Olympe ont animé l’atelier car c’était nouveau par rapport à ce que l’on fait d’habitude. Avec Mme Josserand, depuis plusieurs séances, nous travaillons plus sur nos textes. Nous détaillons la mise en scène : les déplacements, l’intonation, les changements de décor et de personnages.

Camille

Forum des métiers – Partie 3, interview avec trois intervenantes du forum des métiers

Lors du forum des métiers, nous avons eu la chance d’obtenir une interview avec l’avocate Hélène Montredon, la comptable Lila Derbene et la directrice de formation Anne-Marie Cona, toutes présentes dans la catégorie Droit/Économie/Gestion-finances/Assurances/Administration/Relations humaines.

Hélène Montredon, Lila Derbene et Anne-Marie Cona

Voici donc les réponses données par les trois intervenantes sur leurs métiers ainsi que le forum des métiers.

  1. Avez-vous déjà participé à un évènement comme celui-ci ?

Hélène : « Pour moi c’est la première fois »

Lila : « Première fois pour moi aussi. »

Anne-Marie : « Pour moi non, car je suis dans le domaine de la formation, j’ai été amenée à faire des forums métiers avec des acteurs locaux pour faire la promotion de métiers et de formations. »

2. Si vous aviez eu la chance de participer à des forums comme celui-ci lors de votre adolescence, est-ce que cela vous aurait aidé à mieux voir le monde du travail ?

Hélène : « Oui, je pense. »

Anne-Marie : « Oui, je pense. J’ai le souvenir d’avoir participé à un forum des métiers lorsque j’étais au lycée et cela m’a marquée. Cependant je n’ai pas osé aller vers les intervenants pour leur poser des questions. C’est vrai que ce format est plus interactif, à cet âge on a une méconnaissance des métiers, il est donc un peu compliqué de voir une présentation effectuée par des personnes qui évoluent dans certains métiers mais ça peut vous ouvrir. »

Lila : « Et puis, il y a des métiers moins connus que l’on peut présenter aux jeunes qui ne les connaissent pas forcément. »

3. Est ce que vous auriez des conseils à nous donner concernant notre orientation ?

Anne-Marie : « Il faut vous lâcher et vous dire « J’ai la capacité de… », il ne faut pas se mettre des barrières. »

Hélène : « Oui… Ne vous limitez pas ! Et faites des maths. Ne vous dites pas « Les maths c’est pas pour moi » car on a besoin de filles qui font des maths. Faites du droit, faites du français, ne vous limitez pas. »

Ornithorynque n°2

Retrouvez nos précédents articles sur le forum, ICI et ICI

Théâtre 14 : White dog un spectacle à ne pas louper !

Capture d’écran du site de la compagnie Les Anges au plafond

Avec les deux groupes de théâtre du collège (38 élèves au total) nous sommes allées voir, vendredi 10 mars, une pièce de théâtre s’intitulant White dog créée par la compagnie Les Anges au plafond. Ce spectacle est une adaptation du roman de Romain Gary, Chien blanc.

Cette troupe, Les Anges au plafond, est spécialisée dans les marionnettes. Leurs incroyables marionnettes font quasiment la taille d’une vraie personne. Deux acteurs jouent et animent les marionnettes et un technicien qui est visible vient les aider dans la manipulation du décor et des accessoires.

Le décor est entièrement fait en papier, ainsi que les marionnettes (même si on a appris qu’ils avaient des petits secrets de fabrication pour les rendre plus solides). Les personnages de Romain Gary et sa femme Jean Seberg sont très bien représentés en marionnettes. Pour les animer, les acteurs mettent leurs pieds dans les chaussures du personnage et ils animent le reste du corps ainsi que la tête avec leurs mains. Les acteurs jouent parfois le personnage en tant qu’acteur ou animent la marionnette du personnage, à tour de rôle. Et parfois le personnage peut aussi se dédoubler et parler à sa marionnette.

Heureusement que Michelle Ermolenko est venue au collège le matin même pour nous expliquer le contexte historique et les personnages de la pièce, sinon nous n’aurions pas pu tout comprendre et l’histoire serait restée énigmatique.

A la fin, les comédiens ainsi que le musicien (car il y avait un batteur sur scène tout le temps du spectacle) sont venus nous parler du spectacle et répondre à nos questions. On appelle ça « un bord de plateau ».

Nous avons adoré le spectacle ainsi que la rencontre ! Nous avons appris plein de chose sur l’histoire des Etats-Unis et sur la vie incroyable de Romain Gary. Un seul regret : nous aurions aimé voir les marionnettes de plus près car elles étaient vraiment intrigantes et fascinantes. Le spectacle se joue encore au Théâtre 14 jusqu’au 25 mars : allez-y !

Les Best de la description👌💕

Forum des métiers – partie 2, stand « art et social »

Ce stand était tenu par 5 professionnels :

-une comédienne et metteuse en scène

– un ancien élève de Jean Moulin qui a fait l’école Boulle, maintenant devenu fondeur. C’est un métier qui consiste à manier le bronze et à faire du soclage, le fait de rattacher des œuvres d’art à des socles

-un conservateur du patrimoine culturel

-un couple travaillant dans l’édition (chez l’éditeur Hachette).

Exemple de soclage (bois+métal ) de Patrick Lonza

Trystan (le fondeur) est la première personne à parler.

Il nous raconte qu’il savait, dès la troisième, dans quel domaine il voulait s’orienter. Il nous a également avoué qu’on se moquait de lui parce qu’il voulait s’orienter vers un métier où on manie le métal. Il souhaitait aussi nous transmettre un message : les filles sont aussi indispensables dans ce métier que les hommes et il lui est insupportable de constater du sexisme sur son lieu de travail.

Nous avons ensuite écouté M. De Stall (le conservateur du patrimoine).

Il a essayé de nous convaincre que nous sommes sûrs d’atteindre notre but si on fait les efforts nécessaires, malgré les difficultés qu’on peut rencontrer durant notre scolarité. Par exemple, il était nul en orthographe à notre âge et a dû repasser le concours pour devenir conservateur mais il ne s’est pas découragé. D’après lui, le plus important est d’apprendre de ses erreurs car il y a, dans la vie, plus d’échecs que de réussites.

Nous avons ensuite écouté Charlotte, la comédienne, et ça a sûrement été mon intervention préférée. Charlotte nous a parlé de domaines qui nous touchaient plus particulièrement. Par exemple, son intervention contenait des thèmes en rapport avec notre orientation et elle affirme qu’on ne choisit pas forcément son métier mais « qu’on tombe souvent dessus ». C’est en quelque sorte le métier qui nous choisit.

Charlotte nous a beaucoup parlé de l’utilité de son métier dans la vie de tous les jours, car il contient selon elle des éléments essentiels pour être heureux dans la vie comme savoir prendre sur soi (car cela se rapproche de jouer un rôle). Elle nous raconte qu’elle n’a pas toujours voulu faire du théâtre et qu’elle s’était d’abord orientée vers un tout autre domaine.

Au contraire, Christian a toujours souhaité travailler dans l’édition pour suivre les traces d’un ami, qui a lui-même emprunté ce chemin. Il a, dans un premier temps, travaillé chez Hachette pour les anciennes collections de guides touristiques (Le Guide Bleu d’Hachette Livre), puis pour des collections plus récentes également pour Hachette Livre.

En conclusion, tous ces intervenants avaient des recommandations et des mises en garde pour nous guider dans nos futurs choix d’orientation mais tous souhaitent notre réussite et nous encouragent pour cela. Ce stand, art et social, nous a fait découvrir une sorte de nouveau monde et des métiers auxquels on ne pense pas tout de suite en visualisant les métiers artistiques.

C’est le but du forum des métiers, et c’est une chance que nous ayons pu en bénéficier.

Ornithorynque n°2