Jeux Olympiques 2024, travaux et aménagements …

Du 26 juillet au 11 aout 2024 se dérouleront les Jeux olympiques à Paris. Pour ça, le Comité olympique ainsi que la Mairie de Paris ont prévu plusieurs travaux dans la capitale.

Où se dérouleront les Jeux olympiques ?

© Vivien Wack / Ville de Paris

Les Jeux Olympiques se dérouleront dans plusieurs stades déjà existants : le stade de France, à Saint Denis, accueillera les épreuves d’athlétisme et de rugby. Les matchs de foot auront lieu au Parc des Princes (mais aussi dans d’autres stades en France, à Nice, Marseille, Nantes, Bordeaux). Les épreuves de tennis et de boxe, quant à elles, se tiendront à l’incontournable stade de Roland-Garros.

Le grand chantier des jeux se situe dans le Nord-Est parisien. Au cœur du quartier de la Chapelle, se construit une Arena de 8 000 places, pour les épreuves de badminton et de gymnastique rythmique des Jeux olympiques et de para badminton et de para haltérophilie des Jeux paralympiques (cette Arena accueillera aussi deux gymnases pour les « besoins locaux » des habitants). La ville de Saint-Denis (93) accueillera quant à elle le futur centre aquatique pour certaines épreuves de natation, et le village des athlètes.

D’autres épreuves se situeront dans des endroits prestigieux de la capitale ou de ses environs (la place de la Concorde pour celles de BMX freestyle, de breaking, de skateboard et de basketball 3×3 et le château de Versailles pour les épreuves d’équitation), ou sur la Seine (nage en eau libre).

Cinq équipements sportifs sont par ailleurs rénovés en vue de l’entraînement des athlètes : le centre Max-Rousié (17e), la piscine et le centre sportif Bertrand Dauvin (18e), les deux gymnases du centre sportif des Poissonniers (18e), la piscine Georges-Vallerey (20e) et le stade Pierre de Coubertin (16e).

Paris va se refaire une beauté

Il est également prévu de refaire les routes de Paris pour le semi-marathon et marathon. Certains monuments, comme le Centre Pompidou ou l’Hôtel de ville seront décorés aux couleurs des jeux. 60 km de pistes cyclabes devraient aussi permettre de se rendre sur tous les sites olympiques en vélo.

On nous annonçait aussi une réfexion de la Tour Montparnasse… mais les travaux n’ont toujours pas démarré !

Pour le reste, nous espérons que la ville sera prête a accueillir les Jeux en 2024 !

Virgile et Nathael

      Grève des éboueurs

      image wikipedia commons

      Depuis lundi 6 mars, les éboueurs de Paris et de la région Ile de France sont en grève reconductible contre la réforme des retraites.

      Ils sont en effet contre le report de l’âge légal de départ en retraite mais ils veulent aussi une amélioration de leurs conditions de travail. Avec la réforme des retraites, les éboueurs perdent aussi une partie de leur régime spécial.

      La collecte des poubelles est donc perturbée. Et c’est le cas pour le 14ème arrondissement. On peut voir en effet devant notre collège de nombreux déchets qui n’ont pas été enlevés et les poubelles commencent à s’amasser…

      A Ivry, mardi 7 mars, certains éboueurs ont bloqué le plus grand centre d’incinération d’Europe. Le centre de traitement des déchets d’Issy les Moulineaux a lui aussi été bloqué.

      Malgré les nuisances, la population semble pour le moment comprendre les éboueurs grévistes. Ces derniers semblent déterminer à poursuivre le mouvement.

      La Mairie de Paris a fait savoir qu’elle était solidaire avec le mouvement des grévistes, c’est ce qu’elle affiche sur deux banderoles qui sont suspendues sur l’Hôtel de ville.

      Louane

      « Je le croise souvent… » (3)

      Dans le cadre d’un travail de Français avec Mme Raimbaud sur le roman No et Moi de Delphine de Vigan dans lequel  le personnage principal est une adolescente qui fait la connaissance d’une jeune SDF, nous avons écrit un texte sur une personne que nous croisons souvent mais à qui nous ne parlons jamais.

      « Je le croise tous les jours, quand je vais au collège, tous les matins et tous les soirs. Le conducteur du bus 92. Je lui dis bonjour ou bonsoir en entrant dans le bus mais jamais plus. Il est toujours habillé en uniforme vert et bleu (ce sont surement les couleurs de la R.A.T.P.). Il a des cheveux foncés et lisses. C’est un très bon conducteur, il ne s’arrête jamais subitement et prend très bien les virages. Le conducteur est toujours calme et serein dans ses mouvements, ce qui le rend très appréciable à huit heures du matin.

      Pour conclure, je pense que les gens devraient tous dire bonjour ou bonsoir à tous les conducteurs de bus car leur métier n’est pas toujours facile malgré leur importance dans notre vie de tous les jours. »

      Théodore

      Le cirque Flip Flap

      Cela fait bientôt 3 ans que je fais du cirque à Flip Flap .

      Cette école se trouve rue Cabanis dans le 14ème à Paris.

      Plusieurs activités y sont proposées : la boule (tenir en équilibre et avancer sur une grosse boule), le trapèze, le tissu (il fait plusieurs mètres et est attaché au plafond, puis nous devons y grimper et y faire différentes figures), le trampoline, le monocycle, les acrobaties au sol…

      Chaque année (excepté pendant le covid) nous présentons en fin d’année, des spectacles au Casino de Paris et tous les parents peuvent y assister.

      Comment j’ai découvert le cirque

      Quand j’étais en CP ou CE1, j’avais une amie qui faisait déjà du cirque à Flip Flap. En fin d’année, les élèves ont le droit d’inviter un.e ou plusieurs ami.e.s à assister à un cours et mon amie m’avait invitée. J’ai vraiment adoré tout ce qu’on y faisait. Pendant les vacances d’été 2020, j’y ai fait un stage et j’ai tellement aimé qu’à la rentré 2020 je me suis inscrite. Depuis, je continue.

      Ella

      « Je la croise souvent… » (2)

      Dans le cadre d’un travail de Français avec Mme Raimbaud sur le roman No et Moi de Delphine de Vigan dans lequel  le personnage principal est une adolescente qui fait la connaissance d’une jeune SDF, nous avons écrit un texte sur une personne que nous croisons souvent mais à qui nous ne parlons jamais.

      « Je la croise souvent. Elle est là, comme d’habitude, devant la bibliothèque à quelques mètres de moi. La faible lueur des réverbères l’éclaire. Sa couverture, salie et usée par le temps, enveloppe son petit corps frêle. Je vois qu’elle a froid ; elle tremble. Elle a un tic : celui de s’arracher les bouts de peau morte autour des ongles. C’est l’une des seules choses que je sais de cette femme que je croise pourtant tous les jours en allant au collège. J’ai l’impression de passer à côté de quelque chose. Je sais que deux pas et quelques mots suffiraient mais je n’ose pas. C’est comme s’il y avait une ligne, une limite invisible entre nous que je n’arrive pas à franchir. Elle lève la tête; ses cheveux châtains retombent sur ses épaules. Elle me regarde droit dans les yeux. Les siens sont bleus. J’ai du mal à ne pas détourner mon regard. Je ne comprends pas bien pourquoi mais je pense que je suis gênée, honteuse. J’aimerais comprendre comment elle a fini comme ça. J’essaie de m’imaginer sa vie, une vie où la nourriture ne se jette pas, où prendre une douche est une chance (et non pas une corvée qui nous empêche de nous lever 15 minutes plus tard), où toutes ses affaires sont contenues dans un ou deux sacs. Une vie où l’on est presque toujours seul, entouré et ignoré de centaines de personnes que l’on croise tous les jours et qui se plaignent d’avoir trop de travail, trop de responsabilités, trop de « trucs à faire », trop de toutes ces choses que l’on voudrait tant avoir.

      Je crois que j’ai maintenant compris la raison pour laquelle je suis mal à l’aise quand je croise son regard. Finalement, elle me sourit. Son sourire est réconfortant. Je lui souris en retour en lui disant « bonjour ». Elle hoche gentiment la tête et je poursuis mon chemin, comme tous les matins. Qui sait, j’arriverais peut-être à lui parler demain ».

      Le Panda

      « Je le croise souvent… » (1)

      Dans le cadre d’un travail de Français avec Mme Raimbaud sur le roman No et Moi de Delphine de Vigan dans lequel  le personnage principal est une adolescente qui fait la connaissance d’une jeune SDF, nous avons écrit un texte sur une personne que nous croisons souvent mais à qui nous ne parlons jamais.

      « Je le croise souvent. Tous les matins et tous les soirs, pour être précise. Il est presque toujours là, assis par terre devant la boulangerie, et il regarde les gens passer. Je me dis que ça doit être dur pour lui qui n’a presque rien à manger de voir les gens sortir en engloutissant leurs croissants et leurs pains au chocolat.

      Et pourtant, il sourit. Et ça me redonne du courage. Parce que je me dis que si lui il affronte le froid et la faim depuis des années, s’il a survécu à des hivers glacés et à des nuits pluvieuses sans nulle part où s’abriter, s’il a passé parfois plusieurs jours sans manger en subissant le regard dur des passants qui préfèrent l’ignorer plutôt que de lui offrir une seule des pièces si nombreuses dans leur porte-monnaie, et qu’il trouve toujours la force de sourire, alors moi, bien au chaud dans mon lit confortable, et le ventre encore plein du bon repas que je viens d’avaler, je n’ai pas le droit de m’apitoyer sur mon sort.

      Et puis un jour, je me suis dit que ce n’était pas normal. C’est moi qui ai tout, et lui rien, et pourtant c’est lui qui me donne. Il me donne la force de sourire, il me donne envie de rire, et c’est un des plus beaux cadeaux qu’il pouvait me faire. Alors j’ai voulu le remercier, je suis partie plus tôt de chez moi pour être sûre de ne pas arriver en retard en cours. Je voulais juste aller lui parler, lui demander si ça allait. Sur le trajet, j’ai pensé à quelques questions que je pourrais poser. La première était depuis longtemps décidée « Comment vous appelez vous? ».

      Mais quand je suis passée devant lui, je ne me suis pas arrêtée. J’avais trop peur qu’il ne me réponde pas. Qu’il s’énerve. Ou alors qu’il me dise qu’il ne sait pas, qu’il ne sait plus, qu’il vit dehors depuis tellement longtemps qu’il ne se rappelle plus. Qu’il s’est perdu.

      C’est lui qui affronte le froid et la faim depuis des années, lui qui a survécu à des hivers glacés et à des nuits pluvieuses sans nul part où s’abriter, lui qui a passé parfois plusieurs jours sans manger en subissant le regard dur des passants qui préfèrent l’ignorer plutôt que de lui offrir une seule des pièces si nombreuses dans leur porte-monnaie.

      Et c’est moi qui n’ai pas le courage de lui demander son nom ».

      Le brocoli

      La ménagerie du Jardin des Plantes

      Saviez-vous qu’il y a un zoo au Jardin des Plantes ? On l’appelle aussi la Ménagerie du Jardin des Plantes. C’est un des plus ancien zoo du monde, il a été fondé en 1794 !

      Moi je ne le savais pas, pourtant il y a plus de 1000 animaux à l’intérieur !

      J’y suis allée récemment et j’en suis ressortie avec une impression plutôt mitigée. Les fauves sont isolés, chacun dans sa cage, c’est assez triste pour eux. Les oiseaux, comme les aigles, manque d’espace dans leurs volières, et beaucoup d’animaux semblent s’ennuyer.

      Les gens sont libres d’aller au Jardin des Plantes mais ma visite ne m’a pas plu. Et vous, êtes-vous déjà allés à cette ménagerie ? Est-ce que vous êtes d’accord avec moi ?

      Louane

      Les Saisonniers, un nouveau commerce dans le quartier !

      Vous l’aurez peut-être remarqué, cela fait quelques semaines qu’un nouveau magasin a ouvert. En effet, une nouvelle enseigne est apparue dans la rue d’Alésia (il en existait déjà un rue Pernety) : Les Saisonniers.

      Petit magasin face aux grandes surfaces telles U ou Carrefour, il a quand même un gros avantage : il est local et bio. Chaque produit vient d’un lieu de production à proximité et est cultivé sans insecticides ou conservateurs (il peut tout de même y avoir des produits venant de fermes en cours de transformation bio).

      Mieux que ça ! On y vend aussi des sapins de toute taille venant d’une forêt locale et éco-responsable (et autres produits de fête !). À chaque sapin coupé, un autre est replanté ! Pour en avoir un il faut passer commande et vous l’obtiendrez dans la semaine qui suit (cela prend en général seulement trois jours).

      Voici les tailles :

      • Grand : de 150 à 175 cm
      • Moyen : de 125 à 150 cm
      • Petit : jusqu’à 125 cm

      Pourquoi choisir local et bio ?

      D’abord pour une raison écologique bien évidemment : en effet, les trajets étant plus courts, les gaz à effet de serre rejetés seront moins importants. Le bio limite aussi l’utilisation de produits toxiques, nocifs pour les insectes, ainsi que les OGM et pesticides de synthèse.

      Ensuite, pour le salaire des agriculteurs qui ne sont parfois pas payé alors que leur travail est primordial pour la société. Certes les grandes surfaces deviennent de plus en plus respectueuses des agriculteurs mais il reste tout de même des exceptions. Quitte à acheter de la nourriture, autant payer un ou deux euros de plus pour être sûr de savoir ce qu’on mange et où notre argent va !

      Enfin, cela permet une baisse du gaspillage. Les Saisonniers vendent également des fruits que les producteurs importants trouvent laids et non présentables. Saviez-vous qu’une patate doit avoir une taille précise pour être vendue !? Chaque produit qui ne correspond à priori pas aux attentes du client est souvent jeté (pire, de la javel est déversée dessus pour empêcher les gens de fouiller dans les poubelles et se nourrir gratuitement).

      Voici leur compte Facebook : https://www.facebook.com/LesSaisonniersParis/

      Et un autre site qui parle d’eux : https://www.giepariscommerces.fr/les-saisonniers-super-marche-paysan-paris-14/

      Justine

      Le street-art du tunnel des Tuileries

      Cet été, la ville de Paris a autorisé des artistes de street-art à venir taguer dans le tunnel des Tuileries qui se situe sur les quais de la Seine et aboutit près du Louvre. Depuis 2016, ce tunnel est interdit aux voitures, scooters… Aujourd’hui, il est exclusivement réservé aux piétons, vélos, trottinettes…

      Cette « expo » hors-norme a été inaugurée le 24 juillet dernier et a pour but de décorer un petit peu Paris avant les JO 2024. Sur à peu près 1 km, des immenses fresques de 40 m chacune sont peintes par des artistes plus ou moins connus.

      Personnellement, mon œuvre préférée se situe au début/fin du tunnel (cela dépend où l’on y entre !) et réalisée par Hydrane. Une dizaine d’autres artistes du monde entier se partagent ce coté du tunnel, l’autre côté est rempli de plus petits tags, généralement des écritures.

      Je vous conseille d’y aller, cette expo peut plaire à tout le monde et si par hasard vous passez dans le quartier, ça ne vous coûterait rien d’y passer, c’est gratuit !

      A.B

      Exposition : l’art urbain

      Récemment, je suis allée voir une exposition à l’Hôtel de Ville de Paris. Cette exposition s’appelle Capitale(s) 60 ans d’art urbain.

      Elle donne à voir ce qu’est l’art urbain. C’est un mouvement artistique qui regroupe toute sorte d’arts : graffitis, pochoirs, stickers, dessins, peintures, mosaïques, installations de sculptures… L’art occupe de très petits espaces ou au contraire des espaces immenses, visibles de tous. On peut en trouver un peu partout en France mais le plus souvent dans les espaces publics des grandes villes.

      Normalement, le street art (autre façon de désigner l’art urbain, l’art de la rue) est interdit par la loi. Cet art est considéré comme un acte de vandalisme. Si l’on veut faire du street art sans se faire prendre par les policiers, il faut demander la permission aux autorités.

      Dans cette exposition, ce qui m’ a plu c’est de découvrir les œuvres des artistes, « leurs blases » c’est à dire leurs pseudo, les noms avec lesquels ils signent leurs œuvres. J’ai aussi découvert les techniques, leurs outils, bombes de couleur, poska, pochoirs, petites mosaïques, craies… Je trouve que certains graffitis ne sont pas toujours trop beaux, trop gros ou trop effacés ou pas assez lisibles… Par contre, j’adore le travail d’André, Mistic, Mosko que j’ai découvert. J’aime aussi beaucoup les mosaïques de Space Invader que je connaissais déjà puisque je les cherche dans Paris et dans d’autres villes. J’ai pour ça une application et je peux les flasher, ce qui me donne des points. C’est très ludique. Bref, si vous voulez voir du street art, je vous conseille fortement cette exposition qui a lieu jusqu’au 11 février 2023. Et en plus c’est gratuit, mais pensez à réserver !

      Pour plus d’info : le site de l’expo.

      Jeanne B.