Evguini Prigojine, le dirigeant de la milice russe Wagner qui combat actuellement les Ukrainiens dans le Donbass, a menacé de retirer ses hommes de la ville de Bakhmout.
Dans une première vidéo, postée le 4 mai sur Telegram, filmé devant des miliciens de Wagner morts, il accusait les dirigeants de l’armée Russe de ne pas lui livrer assez de munitions pour ses soldats et les mots qu’il emploie sont d’une grande vulgarité. Dans une seconde vidéo, le 5 mai, il annonce : « Mes hommes ne vont pas rester à Bakhmout pour s’y faire tuer sans munitions, sans raison et sans justification. C’est tout. Merci ». Et dans une troisième video, le même jour, il s’en prend nommément au ministre de la Défense Sergei Choigou et à Valéri Guerassimov, le chef de l’état-major de l’armée.
Le ministre de la défense Sergei Choigou affirme de son coté que la livraison de balles et d’ obus est parfaitement bien gérée. Alors que les Ukrainiens se préparent à une contre-offensive, c’est un bras de fer qui se joue entre les deux dirigeants russes. En effet, chacun pense à son avenir et à qui apparaitra comme « l’homme fort » de la Russie. Selon certains analystes, c’est aussi pour Prigojine une façon de faire porter à d’autres la responsabilité du peu de succès de son engagement à Bakhmout. En effet, depuis neuf mois, la ville résiste à Wagner.
Raphaël
Pour en savoir plus sur Prigojine et le groupe Wagner
Le couronnement de Charles III a eu lieu le samedi 6 mai à midi à l’abbaye de Wesminster, diffusé par pas moins de six chaines télévisées en France pour près de 9 millions de spectateurs.
Durant cette cérémonie il y a eu une messe (des chants). La famille royale était présente mais pas complètement réunie car Megan Markle, la femme du prince Harry et ses enfants n’étaient pas là. Bon nombre de célébrités avaient aussi été conviées, dont la chanteuse américaine Katy Perry, des dirigeants politiques comme Emmanuel Macron, le premier ministre britannique Rishi Sunak ou encore des rois du monde entier dont la princesse Kiko du Japon et le roi et la reine d’Espagne.
Durant la cérémonie, le roi a affiché une tête d’enterrement et a ensuite distribué quelques sourires à ses sujets dans son carrosse de Cendrillon couvert d’or. Camilla avait un robe tellement grande qu’il lui fallait plusieurs personnes pour en porter la traine !
On a pensé d’une part que le Royaume-Uni est coupé d’un partie du monde car il a encore des rois et des reines (c’est pour nous une chose ancienne), et d’autre part que la cérémonie était morose.
Le 7 mai, la famille royale a partagé le déjeuner du couronnement et le 8 mai était un jour férié pour tous les Anglais.
Dans la nuit du samedi 15 avril en Alaska, un chasseur d’aurores boréales a vu apparaître en pleine nuit une énorme spirale bleue se déplaçant à grande vitesse au milieu dans le ciel.
Voici quelque photos du phénomène observé :
Alors qu'il photographiait une aurore boréale, l'astrophotographe Todd Salat a capturé ce curieux phénomène lumineux en forme de spirale, samedi 15 avril 2023, dans le ciel d'Alaska.
Le phénomène serait lié à une fusée de l’entreprise SpaceX, ou plus précisément de la fusée Falcon 9 de SpaceX qui transportait plein de satellites qui avait décollé quelques heures avant en Californie.
Selon la dépêche AFP (Agence France Presse) « une fois la mission accomplie, l’étage supérieur est retombé en tournoyant, et la vapeur d’eau contenue dans les gaz d’échappement a gelé tout en captant la lumière du soleil en haute altitude, ce qui a provoqué le phénomène observé. »
Un phénomène similaire avait déjà été observé et cela risque de devenir de plus en plus fréquent parce que les missions spatiales se multiplient.
Samedi 25 mars. Poutine, lors d’un entretien à la télévision russe, annonce qu’il déploiera une partie de son arsenal nucléaire, dans le contexte du conflit ukrainien. Simple question de sécurisation d’alliés ou provocation à l’Occident ?
La réponse à l’envoi d’armes à uranium appauvri par le Royaume-Uni devait arriver. Avec soi-disant l’accord de Loukachenko (le président biélorusse), l’armée russe formera des équipages biélorusses à l’utilisation de charges nucléaires et construira les infrastructures requises pour. Le président russe se justifie : « Il n’y a rien d’inhabituel ici : les Etats-Unis font cela depuis des décennies. Ils déploient depuis longtemps leurs armes nucléaires tactiques sur le territoire de leurs alliés« .
Mais Poutine ne va pas trop loin : ces charges nucléaires seront tactiques et non pas stratégiques. Quelle est la différence ?
Le nucléaire stratégique
Le nucléaire stratégique se différencie du nucléaire tactique surtout par sa puissance et son utilisation. Les armes nucléaires dites « stratégiques » sont conçues pour détruire un objectif à grande échelle (par exemple une capitale) et pour causer énormément de dégâts. Elles peuvent effectuer des frappes « démographiques » (on peut qualifier ça de génocide).
De plus, les frappes stratégiques sont effectuées le plus souvent par des missiles balistiques (ex : le fameux missile Satan 2, le biceps de Poutine). Ces types d’engin ont une plus longue portée (dans les règlementations internationales, une arme n’a pas le droit de pouvoir faire le tour de la Terre, cela veut donc dire que nous sommes capables de fabriquer des armes ayant la capacité de faire 40000 km- le tour de la Terre).
Le nucléaire tactique
Le nucléaire tactique se définit, en théorie, limité au champ de bataille. Ainsi, il est employé sur des objectifs militaires précis, et n’est pas sensé faire de dégâts autour. Par exemple, un camp d’entraînement qui concentre beaucoup de soldats peut être visé ou rasé, tout en minimisant les dégâts le plus possible autour. Surtout, on peut lancer une charge nucléaire tactique depuis un simple canon, alors qu’on ne lance une arme stratégique qu’avec un missile.
Le nucléaire tactique dans le monde
Bien sûr, seules les grandes puissances qui possèdent l’arme nucléaire peuvent se permettre de varier leur arsenal nucléaire. Malgré tout, toutes les puissances nucléaires ne disposent pas de nucléaire tactique.
Les capacités tactiques nucléaires russes sont évaluées comme pouvant faire des dégâts conséquents dans un rayon de 5 km. Les Russes n’ont pas investi dans ce domaine, mais ils possèdent des réserves d’armes soviétiques (de l’époque ante-1990).
En France, ce type d’armement a été abandonné à la fin de la guerre froide. On s’est dit (à juste titre) que chaque frappe nucléaire, quelle soit tactique (avec des dégâts minimes) ou stratégiques (avec beaucoup de dégâts), aurait toujours un impact mondial et géostratégique. En d’autre mots, chaque frappe nucléaire tactique inclue une conséquence stratégique.
Et Poutine joue avec le feu…
Ainsi Poutine ne menace pas de détruire l’Ukraine avec une frappe stratégique. S’il faisait ça, il y aurait des conséquences internationales, donc stratégiques, de la part des Occidentaux. Des sanctions économiques plus violentes ? Des représailles purement militaires ?
Mais le Kremlin ne cherche pas pour autant la guerre, et je pense que son chef veut « tester » les pays de l’Ouest. Les mener à bout, et surtout connaitre leur limites. Comme pour l’affaire de l’avion russe percutant un drone américain au large de l’Ukraine, on est à la limite d’une provocation ouverte…
Ce lundi 20 mars, le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) a publié un nouveau rapport suite à huit années de travaux et de recherches. Ce rapport, dans une période comme la nôtre, était très attendu car, on ne peut le nier, la situation climatique (qui est bien sûr due aux actions humaines) laisse à désirer…
Quelques chiffres
Si on résume les faits en chiffres, ce ne sont que 18 pays qui ont réussi à réduire leur consommation énergétique pendant plus de dix ans et ce faible résultat entrainerait une hausse de la température de 2,5°C voire plus en 2100 ! Les conséquences sont déjà visibles et se poursuivront dans les années à venir : on estime que 3,3 à 3,6 milliards d’habitants sont vulnérables au changement climatique. On retient par exemple les insulaires qui ne savent pas comment lutter contre la montée des eaux ou les nombreuses victimes des cyclones. La difficulté pour se nourrir et boire ainsi que la transmission de maladies (et j’en passe) seront de plus en plus grandes. Le comble est que les populations les plus pauvres et qui ont le moins participé au dérèglement climatique sont les premières touchées.
Des records
La Terre a battu plusieurs records : le taux de dioxyde de carbone n’a jamais été aussi haut depuis deux millions d’années, idem pour le méthane depuis 800 000 ans ! La hausse du mercure sur les 50 dernières années n’a jamais été aussi rapide depuis 2000 ans (au moins) et, en 2019, ce sont 59 milliards de tonnes de gaz à effet de serre qui ont été libérées à cause de la déforestation et des énergies fossiles !
source franceinfo
Le graphique est en anglais mais pas de panique, tout est visuel (c’est pas bien compliqué de comprendre que quand ça commence à être rouge on est mal…). On voit donc l’évolution de la température par rapport aux années 1900. C’est à partir des années 40 que ça commence en douceur (+0,25 °C) puis de 1980 à 2000 environ, ça s’intensifie un peu… On commence même à atteindre le +1°C… Et en 2020, ça ne s’arrange pas, c’est le début de la fin ! On est dans les +1,5° voire les +1,75°C ! C’est comme la fièvre, quand vous êtes à 39°C, ce ne sont que deux degrés en plus mais ce n’est pas hyper agréable…
Cinq scénarios
Bref, à partir de 2020, cinq scénarios sont possibles. On commence par le pire : si on continue à augmenter nos émissions de gaz à effet de serre et à polluer, en 2060 (on sera à la moitié de notre vie pour les jeunes collégiens !), on atteindrait trois degrés en plus, et au siècle suivant on est probablement pas en super forme… Le deuxième scénario (tout aussi rassurant…) ressemble au premier mais décalé d’une dizaine d’années. Enfin, avec le troisième, en 2100, les +2,75°C sont atteints. C’est pas génial, ça ne fait pas très envie et le dérèglement continuerait après 2100…
Positive attitude
Maintenant, positive attitude, on parle du scénario low qui serait pas trop trop mal (si on maintient un bon rythme écolo). En effet on voit qu’en 2100, la température serait à peu près stabilisée depuis 2050 à +1,75°C et pourrait redescendre. Et le dernier serait vraiment idéal (bien qu’il semble irréalisable) : on baisserait tellement notre production de gaz à effet de serre que, après avoir atteint un pic de 1,75°C en plus, la température pourrait avoir diminué de 0,5°C en 2100.
Bon, maintenant il ne reste plus qu’à agir, mais pas de panique : le GIEC nous a préparé un » guide de survie pour l’humanité » dans lequel chaque point a été négocié avec les représentants des pays membres (195 en tout). Voici quelques grands points pour qu’un des deux scénarios » idéaux » soit réalisé :
utiliser au minimum les énergies fossiles lorsque les centrales ne sont pas accompagnées de systèmes pour capter et stocker le dioxyde de carbone
favoriser au maximum la plantation d’arbres et de plantes vertes
utiliser des voitures électriques (électricité bas carbone)
changer son alimentation (limiter la viande car les élevages polluent)
protéger les terres et les océans
augmenter l’investissement dans le climat au niveau économique
atteindre la neutralité carbone avant 2040
Le plus important est d’y croire, la Terre a survécu à deux guerres mondiales et deux bombes nucléaires, pourquoi n’arriverions-nous pas à faire des efforts ?
Mardi 14 mars, deux avions russes et un drone Reaper américain survolaient la mer Noire côté Ukraine, lorsqu’un des deux avions Su-27 a percuté l’hélice du drone qui est devenu incontrôlable et qui a fini sa course sous les eaux. L’état-major américain ne s’est pas gêné pour accuser la Russie, la Russie dément…
Ce drone MQ-9 de la US Air Force opérait sa mission de surveillance de l’espace aérien en Mer Noire, et deux avions de chasse russes se sont approchés de l’appareil. Puis, un des deux engins russes s’est approché à deux reprises du drone, l’a survolé et a jeté du carburant sur ce dernier. Après s’être fait endommager l’hélice, les Américains perdent le contrôle du drone qui finit ses jours au large de l’Ukraine, en Mer Noire.
Les images récemment révélée par le ministère de la Défense américain, le Pentagone
L’état-major de l’armée de l’Air américaine réagit immédiatement
« Il s’agit d’un acte dangereux et non-professionnel de la part des Russes » déclare James Hecker. Il ajoute que « les actions agressives des équipages russes pourraient aboutir à des malentendus et une escalade involontaire« . Le pire, c’est qu’on ne connait même pas les motivations du pilote ni la suite de l’histoire pour les Russes: « Du fait de l’impact, la vidéosurveillance a été coupée pendant quelques secondes. On sait juste que le Su-27 est reparti vers sa base. Mais à quelques centimètres près, il aurait pu être très endommagé, voire détruit » précise l’armée américaine.
Drone MQ-9 ou Reaper appartenant à l’Armée de l’Air française. C’est un drone de fabrication américaine. à l’arrière, on voit l’hélice qui a été endommagé par le chasseur russe.
Est-ce un acte de guerre ?
Regardons les faits : les Russes abattent (par erreur ou pas) un aéronef allié, sans que les Alliés aient rien demandé… En théorie, les Américains pourraient très bien déclencher une guerre pour ce genre d’action. Surtout que le drone abattu est très onéreux, c’est donc une vraie perte pour les USA et pas un acte isolé.
Par contre, attention : le drone n’a pas été abattu par un missile ou par un obus (ce n’est donc pas un acte forcément volontaire), mais a été endommagé. Par accident ou non ? On ne le saura jamais, et les USA ne veulent pas forcément déclencher une guerre (peut-être nucléaire) pour un accident… si s’en est un. Que diront les médias (qui contrôlent l’opinion publique) ?
Que cherchent les Russes ?
De l’autre côté, le Kremlin affirment « on a pas fait exprès » (retour en maternelle ou quoi ?)… Comment ne pas faire exprès alors qu’on lâche du carburant en passant au dessus du drone près de 19 fois ? De plus, ce n’est pas la première fois que les pilotes russes violent les frontières et espaces aériens de l’Otan en les frôlant et en faisant trembler les équipages de surveillance aérienne otaniens.
A chaque évènement mineur, les Russes cherchent l’Otan sans le forcer à déclarer la guerre. Ainsi les forces de l’Otan en Europe de l’Est s’épuisent pour rien, et les Russes en sortent finalement vainqueurs.
Même avec toutes les sanctions internationales qui pèsent sur lui, Poutine n’a pas peur de provoquer l’ire de l’UE, l’Otan et la surpuissance américaine. Il sait très bien que l’Otan ne cherchera jamais la guerre et qu’il trouvera toujours le moyen de préserver la paix (même s’il faut ignorer des actes gravissimes et des pertes significatives, comme le drone Reaper).