Civil war, un magnifique film de guerre

Civil war est un film de guerre réalisé par Alex Garland. Ce film est une fiction qui suit l’histoire de trois journalistes et photographes expérimentés : Lee Smith (Kirsten Dunst), Joel (Wagner Moura) et Sammy (Stephen McKinley Henderson). Ils ont pour but d’interviewer le président américain, alors qu’il est menacé de se faire assassiner par des révolutionnaires.

Cette mission est très risquée car ce groupe de journalistes partent de New York et ont pour destination Washington, située sur le front de cette guerre civile. Mais les soldats au service du président ont pour ordre de tirer à vue sur les journalistes. De plus, une jeune journaliste novice, Jessie (Cailee Spaeny), insiste pour se joindre au voyage, pour apprendre le métier de photographe. Lee n’est pas enthousiaste du tout car photographier des combats armés, des cadavres et des exécutions n’est pas le métier le plus facile du monde… Au cours de longues discussions avec Joel et Sammy, Lee fini par accepter Jessie. Ils partent donc en voiture.

Durant le voyage, ce petit groupe sera confronté à des révolutionnaires assoiffés de violence, prêts à tout pour tuer leurs ennemis. Durant les scènes de combat, nos héros resteront en retrait pour prendre des photos des combats. Lee n’a aucune pitié et immortalise des combattants gisant au sol, qu’elle pourrait secourir, mais non. Ces scènes de combats sont entrecoupées, dans le plus grand silence, des clichés pris, en noir et blanc, ce qui rend ces scènes originales.

Dans Civil war, la notion de « gentil » et « méchant » est assez floue, et tout au long du film, le groupe de journalistes reste neutre sur le sujet. On n’en apprend pas beaucoup sur les révolutionnaires, on ne sait pas bien s’ils font partie d’un même groupe.

Civil war est en somme une magnifique critique des Etats-Unis et de la violence des armes (qui sont autorisés là-bas). L’absurdité de la guerre est également montrée dans ce film. Il est également une représentation de la violence de la guerre et de l’impact psychologique qu’elle peut avoir sur les populations : on le voit avec la journaliste novice Jessie qui est, au début, très choquée par la violence et par l’imperturbabilité de Lee devant des soldats mourants.

J’ai beaucoup aimé ce film et, bien qu’un film violent ne soit pas facile à visionner par tout le monde, je vous le recommande. En plus d’une bonne intrigue, j’ai beaucoup aimé la manière dont ça a été filmé, comme si la camera était au front en même temps que nos 4 héros. Elle fait, par moments, des mouvements brusques, comme des mouvements de tête que nous, spectateurs, aurions pus avoir, en entendant un bruit par exemple. Attention, ce film est interdit aux moins de 12 ans, donc pensez à prendre un pièce d’identité si vous souhaitez le voir.

A.B

Le contre la montre, une catégorie bien spéciale du cyclisme

Lors d’un grand tour, on peut dire que le classement général se joue plus sur les étapes vallonées avec des arrivées au sommet que sur des étapes de plaine ou l’on voie le plus souvent une arrivée avec des sprints massifs. Si les grandes équipes ne prenaient en compte que ces paramètres, elles enverraient sans hésiter leur meilleur grimpeur comme leader pour essayer de gagner. Malheureusement, cela ne s’arrête pas là et cela est un tout petit peu plus compliqué.

Yann Huguet dans le contre-la-montre Arc-et-Senans/Besançon, lors du Tour de France 2012 / photo Georges Ménager via Flickr

En effet, dans un grand tour il y a le pus souvent deux contre la montre, qui peuvent aussi bien se dérouler en individuel qu’équipe. Les moins aguerri penseront sans doute que cela n’a aucune importance, alors que cela joue un rôle essentiel dans le choix du leader de chaque équipe. En effet, si vous regardez tous les bons grimpeurs, ils sont tous fins et légers, alors que les meilleurs rouleurs au monde sont quant a eux beaucoup plus grand et plus lourds.

Le contre la montre individuel

Lors de cette épreuve qui se déroule souvent lors des premières étapes d’un grand tour et lors des dernières. En effet, ceux qui se trouvent à la fin du classement général partent en premier, toutes les 45 secondes, tout cela jusqu’au départ des leaders du classement général. Vous entendrez souvent de la part des commentateurs cyclistes lors de ces étapes « les coureurs sont livrés à eux même ». En effet, lors de cette étape les coureurs partent chacun leur tour, ce qui les laisse seuls sur leur vélo et, en fonction de leur niveau ou de leur classement, ils seront accompagnés d’une moto suiveuse qui filmera leur course et d’une voiture officielle dans laquelle les dirigeants de l’épreuve et les invités d’honneur se trouveront. Quelque soit leur niveau (à part exception) les coureurs sont tous accompagnés d’une voiture de leur équipe qui aura un, voire deux vélos de rechange, en cas de problème. Lors de cette épreuve, le coureur qui aura réalisé le meilleur temps remportera la victoire d’étape. Lors de cette étape, il y a plusieurs parcours possibles : un parcours en ville très technique et court qui favorisera les coureurs très techniques ainsi que les puncheurs qui sauront relancer très rapidement à la sortie des virages, un parcours tout plat qui favorisera les rouleurs, les coureurs très puissants ainsi que les coureurs très aérodynamiques car cela jouera un rôle très important sur les parties découvertes. Et enfin, dernière possibilité, un parcours relativement plat sur le début, qui se finira sur une assenions le plus souvent avec des pourcentages très élevés.

Les étapes de plaine

Lors de ces profils d’étape, les coureurs les plus favorisés sont les rouleurs, tels que Filippo Ganna ou Joshua Tarling. Ces coureurs sont les favoris car ils sont très puissants, ils savent rouler vite sur la durée (environ 55km/h de moyenne sur 50km), ils profitent de technologies très avancées sur leur vélo, aussi bien que sur leur tenue. L’aérodynamisme est très travaillé avec eux et peut être plus qu’avec d’autres coureurs car les équipes savent qu’elles ont de réelles chances de victoire avec ce type de coureurs. Ce genre d’étape dure environ 50km.

Les étapes en ville

Ces étapes favoriseront quant à elle les puncheurs tels que Remco Evenoepoel, Tadej Pogacar, ou Matthieu van der Poel, car les nombreux virages exigent du punch pour relancer à la sortie pour ne pas perdre de temps. Elles se déroulent dans les centre historiques des villes, le plus souvent sur des pavés, sur des routes pas très larges et de nombreuses ascensions seront présentes. Là, l’aérodynamisme ne jouera pas grand chose car les routes ne seront pas exposées au vent et les grandes routes en ligne droite ne seront pas invitées. Ces étapes ne durent qu’une quinzaine de km par manque de place, cela est donc considéré comme un sprint.

Les étapes mixtes

Lors de ces étapes les leaders du classement général sont les plus attendus. En effet, ils sont souvent excellents grimpeurs et rouleurs, ce qui permet de ne pas perdre trop de temps sur le plat et de faire la différence avec les purs rouleurs qui auront plus de mal à grimper. Lors de ces étapes, il y a une particularité : les changements de vélo sont autorisés et monnaie courante. En effet, il y a deux possibilités : l’organisation décide de définir une zone dans laquelle les changements de vélo ont lieu et ne peuvent avoir lieu autre part sauf problème technique, ou l’organisation décide d’autoriser les changements de vélo partout et c’est l’équipe qui choisit avec le coureur où il a lieu. La plupart du temps, le changement de vélo se déroule avant le début des ascensions, le moment où les coureurs passent d’un vélo de contre la montre à un vélo de route plus classique. Ces étapes peuvent varier en terme de distance mais cela reste autour des 30-40 km.

Le contre la montre en équipe

Ce contre la montre se déroule comme le contre la montre en solo, mais il y a une différence qui change la donne. En effet, ce dernier se déroule à la place du premier contre le montre individuel. Les équipes partent en fonction de leur classement, en commençant de la moins forte jusqu’à plus forte. Les leaders doivent compter sur leur équipe pour ne pas perdre trop de temps par rapport aux autres équipes. Le chronomètre ne s’arrête pas individuellement pour chaque coureur de l’équipe, mais s’arrête lorsque le troisième coureur de l’équipe franchit la ligne d’arrivée. Ce système permet d’éviter les inégalités car, après avoir passé son relais, le coureur s’écarte pour laisser passer le suivant etc. Si le chronomètre s’arrêtait individuellement, le premier relayeur perdrait beaucoup trop de temps.

Les différences entre les vélos de contre la montre et ceux de route

Sur les vélos de contre la montre, ce qui prime est l’aérodynamisme ainsi que la légèreté. Pour vous éclaircir un peu sur ce sujet, voici les principales différences entre les vélos de route normaux et ceux de contre la montre. Le Guidon : les équipes raccourcissent le guidon en supprimant les cornes qui descendent, pour les troquer contre un guidon de triathlète (prolongateur) fait sur mesure. Les Roues : les roues « normales » sont elles aussi enlevées et remplacées par des roues toutes en carbone, une roue pleine ou lenticulaire pour les connaisseurs à l’arrière et une roue à bâton à l’avant. Le Poids : un vélo homologué doit au minimum peser 6.8 kg car sinon il sera alourdi avec du plomb. Pour vous montrer que rien n’est laissé au hasard, même les portes bidon et les gourdes sont aérodynamiques en suivant les traits du cadre et en ne dépassant pas, dans l’objectif de limiter la prise au vent. La Tenue : les coureurs laissent tomber leur cuissard et leur maillot séparés pour utiliser une combinaison qui sera plus aérodynamique, ils utilisent des sur chaussures pour limiter la prise au vent des chaussures et des lacets. Enfin, ils utilisent un casque spécial qui s’adapte à leur forme pour encore une fois être plus aérodynamique et limiter la prise au vent.

Pour conclure on peut dire que la victoire d’un grand tour se joue aussi sur les contres la montre et qu’il ne faut rien laisser au hasard.

Tintin

Un spectacle à mourir de rire !

Le jeudi 2 mai, nous sommes allés avec notre prof de Français au théâtre du Lucernaire, voir une pièce de Marivaux : Le Jeu de l’amour et du hasard.

Silvia, doit se marier à Dorante, le mari qu’on lui a choisi. Pour mieux le connaitre et sonder sa sincérité, elle décide d’échanger son rôle avec celui de sa servante Lisette. Mais ce qu’elle ignore, c’est que Dorante a eu recours au même stratagème avec son valet Arlequin. La pièce tourne donc autour de quiproquos, de malentendus, avec 2 autres personnages : le père de Silvia, Orgon, et son frère Mario qui organisent le jeu d’amour et de hasard des 2 amants.

La mise en scène était très réussie, avec de nombreux décors et accessoires. On voit bien que le metteur en scène, Frédéric Cherboeuf, voulait vraiment faire rire le public, car chaque scène était hilarante. Les personnages comiques étaient Mario, le frère de Silvia, qui endossait le rôle d’un frère alcoolique, dans une robe de chambre de fourrure, et Arlequin, le valet de Dorante, qui jouait son rôle de maitre de façon improbable (en étant mal élevé et excité en permanence), fortement réprimandé par son véritable maitre (lui-même déguisé en valet). Sinon, les autres acteurs étaient aussi très bons, avec Orgon, le père pacificateur, mais aussi Lisette, la servante mal dans sa peau qui, finalement, habillée comme une maitresse, tombe amoureuse de l’autre valet habillé en maitre.

Ce qui était aussi très réussi dans cette pièce était l’utilisation de la musique : les acteurs choisissaient des musiques (sur un vieux Jukebox), en fonction de leurs humeurs, et parfois utilisaient un micro pour chanter ou dire des discours. Quand on m’a dit que la pièce avait duré 1h et demi, j’ai été surpris ! En effet, tout était très rythmée, on ne s’ennuyait jamais car les scènes s’enchainaient très bien, de façon fluide et dynamique. La proximité des acteurs avec le public, renforçait le coté vivant de la pièce.

Pour ma part, je trouve que cette pièce est un très bon exemple pour tout collégien étudiant le théâtre ou le pratiquant, car son sujet est avant tout l’amour et l’insurrection de la jeunesse. La mise en scène, plutôt moderne, rend le théâtre de Marivaux accessible à tout le monde, mais particulièrement aux jeunes. Cependant, je suis sûr que toute personne, jeune ou vielle, adorera ce spectacle et sortira du théâtre le sourire aux lèvres.

N’hésitez pas à aller voir ce spectacle, mais dépêchez vous, il ne vous reste plus que jusqu’au 2 juin !

Mimile

Dessin de presse (4)

Dans le cadre de la Semaine de la presse, en arts plastiques, des élèves de 4e se sont essayés au dessin de presse. Après une petite présentation des caractéristiques de celui-ci, on leur a donné quatre articles au choix à illustrer. Voici leur production.

Science et Vie Junior – mars 2024
Dessin Eloïse
Dessin Ivana

Toulouse renverse le Stade français et prend la première place du TOP 14

Le week-end dernier le stade toulousain a affronté le Stade français Paris. Ce match devait déterminer qui allait être le leader du championnat.

Ce match a été remporté haut la main par Toulouse sur un score de 49 à 18. Ce match était très séré pendant la première mi-temps (20-13) mais le Stade toulousain a écrasé Paris avec un 15-0 pendant le premier quart d’heure de la 2e période et un 14-0 lors des 5 dernières minutes. Thomas Ramos a notamment inscrit 24 points avec un seul essai, Emmanuel Meafou a marqué 2 essais alors qu’il est rentré a la 61e.

Être premier du Top 14 offre un avantage énorme : il permet d’arriver en demi-finale automatiquement.

Personnellement je suis content de cette victoire de Toulouse car c’est l’équipe que supporte.

Arthur

Dessin de presse (3)

Dans le cadre de la Semaine de la presse, en arts plastiques, des élèves de 4e se sont essayés au dessin de presse. Après une petite présentation des caractéristiques de celui-ci, on leur a donné quatre articles au choix à illustrer. Voici leur production.

20 minutes – 13 mars 2024
Dessin Victoria
Dessin Maëlle
Dessin Chloé

Suisse, une série instructive et drôle

Suisse est une émission créé par l’humoriste et journaliste Davide Castello-Lopes sur, comme on peut le remarquer au titre de cette série… la Suisse. Chaque épisode dure environ 6 minutes et traite des stéréotypes spécifiques du pays : le chocolat, l’emmental, l’accent suisse, les Italiens en Suisse…

C’est une série très instructive : tout ce que nous raconte Davide est vrai (même s’il glisse quelques blagues dans son texte) mais donne le sentiment d’un pays presque étrange tellement il approcherait d’une sorte de perfection insipide : la Suisse est propre, la Suisse est riche, la Suisse est neutre… A chaque fin de vidéo Davide invente une chanson.

Cette série est produite et diffusée par la RTS (Radio Télévision Suisse), ce qui prouve quand même que les Suisses ont beaucoup d’humour !

Nathan

Dessin de presse (1)

Dans le cadre de la Semaine de la presse, en arts plastiques, des élèves de 4e se sont essayés au dessin de presse. Après une petite présentation des caractéristiques de celui-ci, on leur a donné quatre articles au choix à illustrer. Voici leur production.

Sciences et Vie Junior – Mars 2024
Dessin Sarah O.